Friday, June 24, 2022

Artist of the Day, June 24, 2022: Marc-Aurèle de Foy Suzor-Coté, was a Québec painter and sculptor (#1604)

 The English version followed French

Marc-Aurèle de Foy Suzor-Coté (1869 – 1937), né à Arthabaska (aujourd'hui Victoriaville),  est un peintre et sculpteur québécois.

Suzor-Coté imagine un paysage lors de l'exécution d'un premier essai en peinture vers 1883 alors qu'il étudie au Collège des Frères du Sacré-Cœur à Arthabaska. Dès 1887, Marc-Aurèle de Foy Suzor-Coté participe à la décoration d'églises avec le peintre Maxime Rousseau. Il réalise des œuvres pour Wilfrid Laurier6. Suzor-Coté est un disciple de Joseph Chabert.

Influencé par l'impressionnisme, il voyage plusieurs fois à Paris avec son ami Joseph Saint-Charles. Il suit des cours de peinture et de sculpture à l'École des beaux-arts de Paris et de chant au Conservatoire de Paris. Ayant subi une opération à la gorge, il doit se tourner vers la peinture et la sculpture, et étudie aux académies Julian et Colarossi, ainsi qu'à l'École des beaux-arts de Paris.

Durant son apprentissage artistique, Suzor-Coté produit un nombre élevé d'œuvres académiques, peut-être une centaine. Ces académies rencontrent les exigences imposées aux étudiants par les Beaux-Arts. De plus, à cette époque il côtoie le sculpteur Auguste Rodin. Une de ses œuvres de cette époque est Le Grand Nu, une académie d'une amie d'Auguste Rodin. En 1894, il devient membre de la Société des artistes lithographes français.

Un peintre de l'histoire du Canada
Lors du retour du peintre au Québec, il installe son atelier à Arthabaska. Cet atelier fut construit vers 1895. Un visiteur du temps, Jean Chauvin, donne une brève description de cet atelier qui était garni « des mille choses singulières, brocantées au hasard des voyages, amassées au long des années, le tout tenant à la fois du petit musée et de bric-à-brac ». Il revient au Québec en 1907 et s'installe à Montréal.

Aujourd'hui, de Foy Suzor-Coté est reconnu pour l'envergure et la variété des sujets qu'il traita dans sa carrière de peintre. De plus, la majorité de ses œuvres furent marquées du courant impressionniste alors à la vogue au Québec. Certains évaluent le nombre de ses œuvres à plus de 1500[réf. nécessaire]. Il est reconnu pour ses scènes historiques relative au pays, comme la venue de Jacques Cartier à Stadaconé, œuvre intitulée Jacques Cartier rencontre les Indiens à Stadaconé en 1535. Offerte à l'origine au gouvernement du Canada qui la refusa, cette œuvre est aujourd'hui conservée au Musée national des beaux-arts du Québec9. Aussi, peut-il être qualifié de « chantre de l'épopée de la Nouvelle-France et historien du Canada »[réf. nécessaire]. Un nombre élevé de ses toiles illustrent des scènes de la vie quotidienne des gens rencontrés dans son Arthabaska natal, pays qu'il chérira toute sa vie. Avançant dans la carrière, il se consacrera à la création de nus impressionnistes d'amies qu'il aimera qualifier de « cousines ». Plusieurs de ces nus impressionnistes rappelleront les académies produites à Paris.
Renommée

Il est l'un des peintres canadiens les plus importants des débuts du XXe siècle. Le 4 décembre 1929, le journal La Presse le qualifie du « mieux connu de nos peintres canadiens français. » Le critique d'art Morgan Powell souligne que « ses paysages ont une richesse, un immensité, un sens des grands espaces. Quand je compare une de ses scènes de forêt aux prétendues études forestières du Groupe des sept, j'ai l'impression de comparer un géant à un pygmée. »

La dernière décennie de sa vie
À la veille de ses 58 ans, le matin du 20 février 1927, de Foy Suzor-Coté est victime d'une attaque d'apoplexie qui l'oblige à cesser ses activités créatrices. Les dix années qu'il lui reste à vivre lui permettront cependant de se consacrer à la diffusion de son œuvre et de préparer son entrée dans un éventuel panthéon canadien. La nouvelle de son hémiplégie et de son combat ravive la sympathie du public à son égard. Suivent des traitements à l'hôpital Français et au Sanatoriun Prévost de Cartierville. Avec l'aide de son frère Arthur, fondé de pouvoir, il écoule son fonds d'atelier. Les autorités de la ville d'Arthabaska restent insensibles à la possibilité qui s'offre alors à elles d'acquérir le tout.

Au mois de janvier 1929, Suzor-Coté part pour la Floride en compagnie de Mathilde Savard, son assistante-infirmière. Il s'établit au no 29 Ocean Avenue à Daytona Beach. Visité par son ami d'enfance Armand Lavergne, ce dernier nous rapporte : « Je fus stupéfait lorsque j'entrai dans son appartement à Daytona. Sous l'initiative de son assistante Mathilde, tout avait été peinturluré avec les couleurs les plus disparates et les plus choquantes : le bleu et le rouge se mêlaient au vert et au jaune. Quant j'entrai dans sa chambre, les deux bras m'en tombèrent. Suzor trônait dans un immense lit de couleur moutarde décoré de toutes les couleurs de la création. »

Le 28 novembre 1933, Suzor-Coté épouse son assistante-infirmière, une femme qui fut le pinson du foyer. Le couple mène une vie sociale très active malgré le handicap physique dont l'artiste est affligé. Elle partage l'entrain, la désinvolture et l'esprit de liberté qui caractérise l'artiste. Jusqu'à la fin, Suzor-Coté entretient l'illusion de pouvoir un jour reprendre sa production. Son décès le 29 janvier 1937 fut à l'image du foyer que son épouse avait créé, une image dont Suzor-Coté n'était pas étranger. Armand Lavergne rapporte les derniers moments de l'artiste : « Le perroquet qui vivait en liberté dans l'appartement vit d'un fort mauvais œil le prêtre venu donner les derniers sacrements. Coups de balaie, prières des mourants, perroquet criard, serviteur aux abois ». C'est dans ce tintamarre que l'artiste assisté de son épouse rendit l'âme. Un tintamarre qui encore se prolonge aujourd'hui par la place que cet artiste a donné à l'œuvre artistique : une place immense. L'artiste est alors exposé par la Galerie L'Art français11.

Postérité

En 1975, sa maison natale d'Arthabaska est reconnue comme immeuble patrimonial par le gouvernement québécois.

Plusieurs de ses œuvres sont conservées à Arthabaska au musée Laurier. Tout près, l'église de Saint-Christophe abrite des fresques peintes par Joseph-Thomas Rousseau assisté par Suzor-Coté. 

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Marc-Aurèle de Foy Suzor-Coté RCA (1869 – 1937) was a French Canadian (Québec) painter and sculptor. He was one of the first native-born Canadian artists whose works were directly influenced by French Impressionism and Post-Impressionism.

He was born in Arthabaska, Quebec and his father was an artist. Suzor-Coté studied at the Collège du Sacré-Coeur, Arthabaska. He was a baritone, who studied music at the Conservatory of Music in Paris in 1890, but later in the 1890s, studied painting and sculpture at the École des Beaux-Arts with Léon Bonnat. At the school, he learned of the work of Swedish sculptor Carl Milles whose sculptures of indigenous people influenced him. Three years later, after a visit home, he studied painting and sculpture at the Julian and Colarossi Academies. He exhibited his first works in 1894 at the Salon de la Société des Artistes Français. His first fully Impressionist paintings, with broken brushwork and bright colour, were made in Brittany in 1906.

After his return to Quebec in 1908, he established a studio in Arthabaska creating paintings with classic interpretations of Canadian landscapes. He produced many Impressionist and even Post-Impressionist paintings of the Quebec landscape, as well as portraits, nudes, historical paintings and later, sculptures. In his paintings, he was most interested in the play of light on snow and water, leaving behind optical truth for visual innovations.

He was made an Officer of the Academy of France in 1901 – an honour for a Canadian artist. He was also made a member of the Royal Canadian Academy of Arts and joined the progressive Canadian Art Club. There were numerous exhibitions of his work during his lifetime and afterwards such as the retrospective of his work organized by the Quebec government in 1929. In 2002, Suzor-Coté, 1869-1937: Light and Matter, co-organized by the Musée du Québec and the National Gallery of Canada, was circulated by the Musée du Québec. This first major retrospective of Suzor-Coté, the first in 75 years, brought together over 140 works.

Suzor-Coté became paralyzed in 1927. In 1929, Suzor-Côté moved to Daytona Beach, Florida.

On 14 March 1969 Canada Post issued stamps based on Suzor-Coté's painting Return from the Harvest Field (1903) in the National Gallery of Canada, Ottawa, Ontario. The 13-perforated 50¢ stamps with the inscription 'Suzor-Coté, 1869-1937' were printed by Canadian Bank Note Company, Limited.
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M. Marc-Aurèle de Foy Suzor-Coté
Marc-Aurèle de Foy Suzor-Coté, 1894 Self-portrait
Village de France, 1892
Effet de Soleil, Village de Fourcherolles, 1893
Vue sur Pontoise, 1898
Pastourelle a Vallangoujard, 1898
Rivière Gosselin, 1901
Maison de pêcheur, Port-Blanc, Bretagne , 1905–07
Effet de neige sur les collines de Cernay, 1906
Port-Blanc en Bretagne, 1906
Paysage d’hiver (Collines d’Arthabaska) 1907
 L’Essoucheur, 1909
Neige humide à Arthabaska, 1909
Règlement sur la colline, 1909
Marée montante, Gaspé, Québec, 1910
 La fille du pionnier, 1911
Arthabasca en hiver, 1912
Mauve et or, 1912
Jeunesse et lumière du soleil, 1913
Bénédiction des érables, 1914
Le Géomètre, 1925
Symphonie Pathétique, 1925
Bois en hiver
Effet de soleil, Sous-bois
La cabane à sucre
La Fin de l'hiver
Le vieux pont de rondins
Nature morte aux marguerites
Paysage
Près d'Arthabaska au crépuscule
Rivière Magog en Hiver
Sir Wilfrid Laurier

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