English version to follow french!
Photographe pigiste, Conrad Poirier (1912-1968) vend ses photographies aux différents journaux et revues de Montréal, dont The Gazette, La Patrie et La Presse. Adepte de la « nouvelle vision» », il fait de la photographie sociale avant l'heure. Il s'intéresse au monde du travail, à la rue et aux manifestations populaires. Riche de plus de 20 000 photographies, son fonds contient des clichés réalisés entre 1932 et 1960 qui témoignent de l'évolution de la métropole québécoise – plus particulièrement pendant les années 1930 et 1940. Plus largement, l’œuvre de Poirier rend compte des mutations sociales en cours au Québec au milieu du siècle dernier.
Photographe autodidacte, Poirier commence sa carrière en 1932. Grâce au Speed Graphic, un appareil qui utilise une pellicule 4 X 5, Poirier capte des images des événements sportifs et culturels de Montréal. De plus, il photographie de nombreuses personnalités québécoises.
Sur trente années de métier, il inscrit sur du papier argenté le rythme de la ville de Montréal, alors à l'époque la métropole du Canada. Poirier est photographe de tous les événements mondains. Il est dans la rue, dans les gradins des arénas de hockey, au stade de Baseball, dans les meetings politiques électoraux, et ce sans les supports techniques du studio de photo. Il cadre et enregistre sur pellicule la vitalité des montréalais dans leur vie quotidienne.
Son œuvre est préservée dans le fonds Conrad Poirier à BAnQ Vieux-Montréal. Bibliothèque et Archives nationales du Québec conserve ainsi plus de 23 460 photographies : 22 921 négatifs sur pellicule et 539 épreuves n&b en plus de textes écrits par Poirier lui-même et des coupures de presse. Vers la fin des années 1990, environ 1 000 négatifs attribués à Conrad Poirier sont retrouvés par un hasard à la Cinémathèque québécoise, ayant sans doute été égarés. À la suite de l'identification des négatifs par des spécialistes, la Cinémathèque québécoise les donne aux Archives nationales du Québec.
Au cours de ses trente années de carrière photographique, Conrad Poirier n'est pas un assidu des studios et des dernières innovations techniques. Il possède sa chambre noire et utilise toujours le même appareil 4 X 5 muni d'un porte négatif unique: Poirier doit donc toujours planifier ses prises de vue. Mais il manipule avec aisance ce type d'appareil et même en devient un maître.
Les historiens d'art possèdent peu d'information sur sa vie personnelle, si ce n'est une réputation d'excentricité. Chez lui à Montreal-ouest, il collectionne les films américains, les disques de jazz et les magazines populaires. Il construit au grenier de sa maison de Montreal-ouest, une salle de projection où il invite des amis et des collègues photographes. Grâce à son souci du classement, son œuvre photographique a pu être conservée.
Poirier semble avoir délaissé la photographie au cours des dernières années de sa vie. Souffrant d'obésité, il meurt dans la pauvreté et la misère humaine, le 12 janvier 1968 à Montréal-Ouest, à l'âge de 55 ans.
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A freelance photographer, Conrad Poirier (1912-1968) sells his photographs to various Montreal newspapers and magazines, including The Gazette , La Patrie and La Presse . A follower of the " new vision" , he does social photography before the hour. He is interested in the world of work, the street and popular events. With more than 20,000 photographs, its collection contains photographs taken between 1932 and 1960, which bear witness to the evolution of Québec's metropolis - particularly during the 1930s and 1940s. More broadly, Poirier's work accounts for mutations. social reforms in Quebec in the middle of the last century.
A self-taught photographer, Poirier began his career in 1932. Thanks to the Speed Graphic , a camera that uses 4 X 5 film, Poirier captures images of Montreal's sporting and cultural events. In addition, he photographed many famous Quebec personalities of the time.
Over thirty years of work, he inscribed on silver paper the rhythm of the city of Montreal , then at the time the metropolis of Canada. Poirier is a photographer of all worldly events. He is in the street, in the stands of the hockey arenas, at the Baseball stadium, in the electoral political meetings, and this without the technical supports of the photo studio. It frames and records on film the vitality of Montrealers in their daily lives.
His work is preserved in the Conrad Poirier fonds at BAnQ Old Montreal. Bibliothèque et Archives nationales du Québec retains more than 23,460 photographs: 22,921 negatives on film and 539 proofs b & w in addition to texts written by Poirier himself and clippings. Funny fact: in the late 1990s, about 1,000 negatives attributed to Conrad Poirier are found by chance at the Cinémathèque québécoise , probably having been lost. Following the identification of the negatives by specialists, the Cinémathèque québécoise gives them to the Archives nationales du Québec, which became Bibliothèque et Archives nationales du Québec .
During his thirty years of photographic career, Conrad Poirier is not an assiduous studio and the latest technical innovations. He has his dark room and always uses the same 4 X 5 camera with a unique negative door: Pear tree must always plan his shots. But he handles with ease this type of device and even becomes a master.
Art historians have little information about his personal life, other than a reputation for eccentricity. At home in Montreal West, he collects American films, jazz records and popular magazines. He built in the attic of his house in Montreal West a projection room where he invited friends and fellow photographers. Thanks to his concern for the classification, his photographic work has been preserved.
Poirier seems to have abandoned photography in the last years of his life. Suffering from obesity, he died in poverty and human misery on January 12, 1968, in Montreal West , at the age of 55 years.
Photographe pigiste, Conrad Poirier (1912-1968) vend ses photographies aux différents journaux et revues de Montréal, dont The Gazette, La Patrie et La Presse. Adepte de la « nouvelle vision» », il fait de la photographie sociale avant l'heure. Il s'intéresse au monde du travail, à la rue et aux manifestations populaires. Riche de plus de 20 000 photographies, son fonds contient des clichés réalisés entre 1932 et 1960 qui témoignent de l'évolution de la métropole québécoise – plus particulièrement pendant les années 1930 et 1940. Plus largement, l’œuvre de Poirier rend compte des mutations sociales en cours au Québec au milieu du siècle dernier.
Photographe autodidacte, Poirier commence sa carrière en 1932. Grâce au Speed Graphic, un appareil qui utilise une pellicule 4 X 5, Poirier capte des images des événements sportifs et culturels de Montréal. De plus, il photographie de nombreuses personnalités québécoises.
Sur trente années de métier, il inscrit sur du papier argenté le rythme de la ville de Montréal, alors à l'époque la métropole du Canada. Poirier est photographe de tous les événements mondains. Il est dans la rue, dans les gradins des arénas de hockey, au stade de Baseball, dans les meetings politiques électoraux, et ce sans les supports techniques du studio de photo. Il cadre et enregistre sur pellicule la vitalité des montréalais dans leur vie quotidienne.
Son œuvre est préservée dans le fonds Conrad Poirier à BAnQ Vieux-Montréal. Bibliothèque et Archives nationales du Québec conserve ainsi plus de 23 460 photographies : 22 921 négatifs sur pellicule et 539 épreuves n&b en plus de textes écrits par Poirier lui-même et des coupures de presse. Vers la fin des années 1990, environ 1 000 négatifs attribués à Conrad Poirier sont retrouvés par un hasard à la Cinémathèque québécoise, ayant sans doute été égarés. À la suite de l'identification des négatifs par des spécialistes, la Cinémathèque québécoise les donne aux Archives nationales du Québec.
Au cours de ses trente années de carrière photographique, Conrad Poirier n'est pas un assidu des studios et des dernières innovations techniques. Il possède sa chambre noire et utilise toujours le même appareil 4 X 5 muni d'un porte négatif unique: Poirier doit donc toujours planifier ses prises de vue. Mais il manipule avec aisance ce type d'appareil et même en devient un maître.
Les historiens d'art possèdent peu d'information sur sa vie personnelle, si ce n'est une réputation d'excentricité. Chez lui à Montreal-ouest, il collectionne les films américains, les disques de jazz et les magazines populaires. Il construit au grenier de sa maison de Montreal-ouest, une salle de projection où il invite des amis et des collègues photographes. Grâce à son souci du classement, son œuvre photographique a pu être conservée.
Poirier semble avoir délaissé la photographie au cours des dernières années de sa vie. Souffrant d'obésité, il meurt dans la pauvreté et la misère humaine, le 12 janvier 1968 à Montréal-Ouest, à l'âge de 55 ans.
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A freelance photographer, Conrad Poirier (1912-1968) sells his photographs to various Montreal newspapers and magazines, including The Gazette , La Patrie and La Presse . A follower of the " new vision" , he does social photography before the hour. He is interested in the world of work, the street and popular events. With more than 20,000 photographs, its collection contains photographs taken between 1932 and 1960, which bear witness to the evolution of Québec's metropolis - particularly during the 1930s and 1940s. More broadly, Poirier's work accounts for mutations. social reforms in Quebec in the middle of the last century.
A self-taught photographer, Poirier began his career in 1932. Thanks to the Speed Graphic , a camera that uses 4 X 5 film, Poirier captures images of Montreal's sporting and cultural events. In addition, he photographed many famous Quebec personalities of the time.
Over thirty years of work, he inscribed on silver paper the rhythm of the city of Montreal , then at the time the metropolis of Canada. Poirier is a photographer of all worldly events. He is in the street, in the stands of the hockey arenas, at the Baseball stadium, in the electoral political meetings, and this without the technical supports of the photo studio. It frames and records on film the vitality of Montrealers in their daily lives.
His work is preserved in the Conrad Poirier fonds at BAnQ Old Montreal. Bibliothèque et Archives nationales du Québec retains more than 23,460 photographs: 22,921 negatives on film and 539 proofs b & w in addition to texts written by Poirier himself and clippings. Funny fact: in the late 1990s, about 1,000 negatives attributed to Conrad Poirier are found by chance at the Cinémathèque québécoise , probably having been lost. Following the identification of the negatives by specialists, the Cinémathèque québécoise gives them to the Archives nationales du Québec, which became Bibliothèque et Archives nationales du Québec .
During his thirty years of photographic career, Conrad Poirier is not an assiduous studio and the latest technical innovations. He has his dark room and always uses the same 4 X 5 camera with a unique negative door: Pear tree must always plan his shots. But he handles with ease this type of device and even becomes a master.
Art historians have little information about his personal life, other than a reputation for eccentricity. At home in Montreal West, he collects American films, jazz records and popular magazines. He built in the attic of his house in Montreal West a projection room where he invited friends and fellow photographers. Thanks to his concern for the classification, his photographic work has been preserved.
Poirier seems to have abandoned photography in the last years of his life. Suffering from obesity, he died in poverty and human misery on January 12, 1968, in Montreal West , at the age of 55 years.
M. Conrad Poirier |
1927, Carré Viger et gare-Hôtel Viger |
1937, Carré Viger |
1937, Deux jeunes enfants au parc Belmont, Cartierville |
1937, Le cirque à Montreal |
1937, Pique-nique sur l'île Sainte-Hélène |
1938 , La rue Panet, au coin de Logan dans l'est de Montréal, le jour des poubelles |
1938, Fans of all breeds and breeding look on as Maroons and Canadiens play at Montreal's Forum |
1938, Kiosque à journaux rempli de revues et de périodiques |
1938, Site du Jardin Botanique |
1939, 10 juillet, Le cirque |
1939, La visite du Roi George VI et de la Reine Elizabeth |
1939, Le Roi George VI et la Reine Elizabeth ouvre le pavillon Canadien au New York World's Fair après leur visite de 3 semaines à Montreal |
1939, Rue Sherbrooke, la visite royale |
1939, Stade DeLorimier à Montréal, lors de noces collectives organisées par le Mouvement des Jeunesses |
1940 La glissade sur Mont Royal |
1941, L'intersection du Boulevard Saint Laurent et la Rue Craig |
1942, 12 aout, Y.M.C.A. City Camp at Malo Beach |
1942, 29 Avril, Jeunes du quartier Rosemont a Montreal récupèrent du caoutchouc pour les forces armées |
1942, L'hiver a Montreal |
1942, Madame Audet participait activement, souvent avec ses élèves, à la radio montréalaise |
1944, 2 août, Ville Saint Laurent |
1944, 7 Janvier, Westmount |
1944, Kids learning shoe repair trade at Victor Dore School March |
1945, 29 août, Gare St. Henri |
1945, Gabrielle Roy in the St. Henri district of Montreal, where the action of Bonheur d'occasion takes place |
1945, Joueur de hockey Butch Bouchard |
1945, Maurice Richard (The Rocket) |
1945, Jour de la Victoire sur la rue Sainte-Catherine |
1947, 29 juillet |
1947, Le présent du passé, Montréal |
1947, Vue de la ville de Montréal mettant en relief le secteur des rues Saint-Antoine et Saint-Laurent |
1948 Parc Belmont |
1948 Parc Belmont |
1964, Montréal, tour de la bourse |
1970, Sir George Williams-John Molson Business School |
André Guay et Yvon Drapeau de Lauzon avec le célèbre Guy Lafleur |
Au rodéo du Stadium Delorimier |
Canal Lachine |
Carré Phillips, Montreal |
Construction de l'Hotel Laurentien |
Construction de l'Oratoire St Joseph |
Danse du Dragon Chinois |
Fête-Dieu, processions spectaculaires |
Foule sur la rue Sainte-Catherine à Montréal |
L'hopital Ste Justine |
L'immigration chinoise à Montréal |
La place Saint-Henri |
Le premier chemin de fer de Montréal |
Le théatre Empress |
Les journalistes de Montreal |
Marché Bonsecours |
petit restaurant "Empress Tea Room-, Rue Sherbrooke |
Philippe Robert donnant la réplique à Janine Sutto lors de l'enregistrement du radioroman |
Pont Jacques Cartier |
Rue Beaudoin-St. Henri |
Rue Sainte Catherine |
Rue St Laurent et Craig |
Service de prêt de livres du Montreal General Hospital |
Square Victoria, Montreal |
Theatre Outremont |
Théâtre Séville |
Timbre Canadien- Devant chez Simpsons |
Usine de Coca Cola |
Vétérans des quartiers Émard et Côte-Saint-Paul |
Vue de la foule rue Sainte-Catherine à Montréal. |
Maurice Richard, Elmer Lach, Tony Demers |
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