Friday, December 8, 2017

Artiste du 8 Décembre (Semaine Québécoise): Conrad Poirier, photographe Québécois

English version to follow french!

Photographe pigiste, Conrad Poirier (1912-1968) vend ses photographies aux différents journaux et revues de Montréal, dont The Gazette, La Patrie et La Presse. Adepte de la « nouvelle vision» », il fait de la photographie sociale avant l'heure. Il s'intéresse au monde du travail, à la rue et aux manifestations populaires. Riche de plus de 20 000 photographies, son fonds contient des clichés réalisés entre 1932 et 1960 qui témoignent de l'évolution de la métropole québécoise – plus particulièrement pendant les années 1930 et 1940. Plus largement, l’œuvre de Poirier rend compte des mutations sociales en cours au Québec au milieu du siècle dernier.

Photographe autodidacte, Poirier commence sa carrière en 1932. Grâce au Speed Graphic, un appareil qui utilise une pellicule 4 X 5, Poirier capte des images des événements sportifs et culturels de Montréal. De plus, il photographie de nombreuses personnalités québécoises.

Sur trente années de métier, il inscrit sur du papier argenté le rythme de la ville de Montréal, alors à l'époque la métropole du Canada. Poirier est photographe de tous les événements mondains. Il est dans la rue, dans les gradins des arénas de hockey, au stade de Baseball, dans les meetings politiques électoraux, et ce sans les supports techniques du studio de photo. Il cadre et enregistre sur pellicule la vitalité des montréalais dans leur vie quotidienne.

Son œuvre est préservée dans le fonds Conrad Poirier à BAnQ Vieux-Montréal. Bibliothèque et Archives nationales du Québec conserve ainsi plus de 23 460 photographies : 22 921 négatifs sur pellicule et 539 épreuves n&b en plus de textes écrits par Poirier lui-même et des coupures de presse. Vers la fin des années 1990, environ 1 000 négatifs attribués à Conrad Poirier sont retrouvés par un hasard à la Cinémathèque québécoise, ayant sans doute été égarés. À la suite de l'identification des négatifs par des spécialistes, la Cinémathèque québécoise les donne aux Archives nationales du Québec.

Au cours de ses trente années de carrière photographique, Conrad Poirier n'est pas un assidu des studios et des dernières innovations techniques. Il possède sa chambre noire et utilise toujours le même appareil 4 X 5 muni d'un porte négatif unique: Poirier doit donc toujours planifier ses prises de vue. Mais il manipule avec aisance ce type d'appareil et même en devient un maître.

Les historiens d'art possèdent peu d'information sur sa vie personnelle, si ce n'est une réputation d'excentricité. Chez lui à Montreal-ouest, il collectionne les films américains, les disques de jazz et les magazines populaires. Il construit au grenier de sa maison de Montreal-ouest, une salle de projection où il invite des amis et des collègues photographes. Grâce à son souci du classement, son œuvre photographique a pu être conservée.

Poirier semble avoir délaissé la photographie au cours des dernières années de sa vie. Souffrant d'obésité, il meurt dans la pauvreté et la misère humaine, le 12 janvier 1968 à Montréal-Ouest, à l'âge de 55 ans.
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A freelance photographer, Conrad Poirier (1912-1968) sells his photographs to various Montreal newspapers and magazines, including The Gazette , La Patrie and La Presse . A follower of the " new vision" , he does social photography before the hour. He is interested in the world of work, the street and popular events. With more than 20,000 photographs, its collection contains photographs taken between 1932 and 1960, which bear witness to the evolution of Québec's metropolis - particularly during the 1930s and 1940s. More broadly, Poirier's work accounts for mutations. social reforms in Quebec in the middle of the last century.

A self-taught photographer, Poirier began his career in 1932. Thanks to the Speed ​​Graphic , a camera that uses 4 X 5 film, Poirier captures images of Montreal's sporting and cultural events. In addition, he photographed many famous Quebec personalities of the time.

Over thirty years of work, he inscribed on silver paper the rhythm of the city of Montreal , then at the time the metropolis of Canada. Poirier is a photographer of all worldly events. He is in the street, in the stands of the hockey arenas, at the Baseball stadium, in the electoral political meetings, and this without the technical supports of the photo studio. It frames and records on film the vitality of Montrealers in their daily lives.

His work is preserved in the Conrad Poirier fonds at BAnQ Old Montreal. Bibliothèque et Archives nationales du Québec retains more than 23,460 photographs: 22,921 negatives on film and 539 proofs b & w in addition to texts written by Poirier himself and clippings. Funny fact: in the late 1990s, about 1,000 negatives attributed to Conrad Poirier are found by chance at the Cinémathèque québécoise , probably having been lost. Following the identification of the negatives by specialists, the Cinémathèque québécoise gives them to the Archives nationales du Québec, which became Bibliothèque et Archives nationales du Québec .

During his thirty years of photographic career, Conrad Poirier is not an assiduous studio and the latest technical innovations. He has his dark room and always uses the same 4 X 5 camera with a unique negative door: Pear tree must always plan his shots. But he handles with ease this type of device and even becomes a master.

Art historians have little information about his personal life, other than a reputation for eccentricity. At home in Montreal West, he collects American films, jazz records and popular magazines. He built in the attic of his house in Montreal West a projection room where he invited friends and fellow photographers. Thanks to his concern for the classification, his photographic work has been preserved.

Poirier seems to have abandoned photography in the last years of his life. Suffering from obesity, he died in poverty and human misery on January 12, 1968, in Montreal West , at the age of 55 years.



M. Conrad Poirier

1927, Carré Viger et gare-Hôtel Viger

1937, Carré Viger

1937, Deux jeunes enfants au parc Belmont, Cartierville

1937, Le cirque à Montreal

1937, Pique-nique sur l'île Sainte-Hélène

1938 , La rue Panet, au coin de Logan dans l'est de Montréal, le jour des poubelles

1938, Fans of all breeds and breeding look on as Maroons
and Canadiens play at Montreal's Forum

1938, Kiosque à journaux rempli de revues et de périodiques

1938, Site du Jardin Botanique

1939, 10 juillet, Le cirque

1939, La visite du Roi George VI et de la Reine Elizabeth

1939, Le Roi George VI et la Reine Elizabeth ouvre le pavillon Canadien au New York World's Fair après leur visite de 3 semaines à Montreal

1939, Rue Sherbrooke, la visite royale

1939, Stade DeLorimier à Montréal, lors de noces collectives organisées
par le Mouvement des Jeunesses

1940 La glissade sur Mont Royal

1941, L'intersection du Boulevard  Saint Laurent et la Rue Craig

1942, 12 aout, Y.M.C.A. City Camp at Malo Beach

1942, 29 Avril, Jeunes du quartier Rosemont a Montreal récupèrent
du caoutchouc pour les forces armées

1942, L'hiver a Montreal

1942, Madame Audet participait activement, souvent avec ses élèves, à la radio montréalaise

1944, 2 août, Ville Saint Laurent

1944, 7 Janvier, Westmount

1944, Kids learning shoe repair trade at Victor Dore School March

1945, 29 août, Gare St. Henri

1945, Gabrielle Roy in the St. Henri district of Montreal, where the action of
Bonheur d'occasion takes place

1945, Joueur de hockey Butch Bouchard

1945, Maurice Richard (The Rocket)

1945, Jour de la Victoire sur la rue Sainte-Catherine

1947, 29 juillet

1947, Le présent du passé, Montréal

1947, Vue de la ville de Montréal mettant en relief le secteur
des rues Saint-Antoine et Saint-Laurent

1948  Parc Belmont

1948  Parc Belmont

1964, Montréal, tour de la bourse

1970, Sir George Williams-John Molson Business School

André Guay et Yvon Drapeau de Lauzon avec le célèbre Guy Lafleur

Au rodéo du Stadium Delorimier

Canal Lachine

Carré Phillips, Montreal

Construction de l'Hotel Laurentien

Construction de l'Oratoire St Joseph

Danse du Dragon Chinois

Fête-Dieu, processions spectaculaires

Foule sur la rue Sainte-Catherine à Montréal

L'hopital Ste Justine

L'immigration chinoise à Montréal

La place Saint-Henri

Le premier chemin de fer de Montréal

Le théatre Empress

Les journalistes de Montreal

Marché Bonsecours

petit restaurant "Empress Tea Room-, Rue Sherbrooke

Philippe Robert donnant la réplique à Janine Sutto lors de l'enregistrement du radioroman

Pont Jacques Cartier

Rue Beaudoin-St. Henri

Rue Sainte Catherine

Rue St Laurent et Craig

Service de prêt de livres du Montreal General Hospital

Square Victoria, Montreal

Theatre Outremont

Théâtre Séville

Timbre Canadien- Devant chez Simpsons

Usine de Coca Cola

Vétérans des quartiers Émard et Côte-Saint-Paul

Vue de la foule rue Sainte-Catherine à Montréal.


Maurice Richard, Elmer Lach, Tony Demers

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